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 Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !

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Loane Bowër
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Loane Bowër


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MessageSujet: Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !   Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit ! Icon_minitimeMer 21 Avr - 22:35

Petit moment de détente entre deux cours et les recrutements à Harwood. Le temps était à la pluie. Pour l’occasion, Loane s’était réfugiée à la bibliothèque, lieu sacré pour elle. Elle pouvait y réfléchir tranquillement car c’est un endroit très silencieux, et chercher des informations en même temps. Son but ce jour là n’était pas professionnel. Elle cherchait un livre à emprunter pour ses lectures personnelles et tuer les longues heures après le dîner où elle avait du mal à s’endormir. En passant dans la bibliothèque, elle aperçut quelques uns de ses étudiants en train d’étudier. Elle leur fit un signe de la tête avec un sourire et s’engouffra dans le fond de l’établissement. L’odeur des vieux livres était d’ailleurs de plus en plus présente au fur et à mesure. Elle ne savait pas d’où cela lui venait, mais elle avait la manie à chaque fois de sentir bêtement un livre, où de lire directement le résumé au dos de l’œuvre, où de regarder le nombre de pages total. Tout cela aurait été stupide à expliquer, mais c’était une habitude. Là voilà qui hésitait entre deux ouvrages : Le Horla de Maupassant qu’elle adorait même si elle l’avait lu et relu. Où Jane Eyre de Charlotte Brontëe. Les deux la passionnaient même si elle avait sa préférence pour l’écrivain anglais.

De toute façon tu auras fini de les lire tous les deux en même pas une journée. Ça t’occupera.

Elle lisait très vite, l’habitude sans doute. Elle avait appris avant même de rentrer à l’école primaire et on peut dire qu’elle avait très souvent pratiqué. Décidant de les prendre tous les deux, elle sortit à pas tranquille l’esprit très loin dans les futurs bouquins qu’elle venait tout juste d’emprunter. Elle les avait rangés dans un sac en bandoulière et laissait les gouttes dégouliner sur ses cheveux. Elle aurait très bien pu arrêter la pluie et faire rayonner un grand soleil sur Stanford mais son humeur ne s’y prêta pas.

Elle ne s’attendait certainement pas à tomber nez à nez avec …
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Guillaume Seum
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MessageSujet: Re: Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !   Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit ! Icon_minitimeMer 21 Avr - 23:27

Notre cher Guillaume aimait la pluie, comme le soleil. Mais à vrai dire, là, il était tranquille en train de se reposer au soleil et cette averse, cette imbécile d'averse l'avait légèrement ... trempé. Après s'être changé en bougonnant, il avait décidé de se faire une petite excursion culturelle à la bibliothèque en se prenant un bon petit café. Il aimait le café, il avait besoin de caféine pour se remonter le moral d'avoir été mouillé. Un petit plaisir de temps en temps ne fait jamais de mal ! Et café + bibliothèque = Bonne humeur assurée. Il se dirigea donc tout guilleret vers la bibliothèque, il salua la vieille bibliothécaire qui exceptionnellement l'autorisait à finir son café en lisant. Il se dirigea vers le rayon "Littérature étrangère" et vers le rayon "auteurs français". Il tomba exactement sur le livre qu'il voulait emprunter, une histoire qu'il avait adoré lire lorsqu'il était encore adolescent, quand il avait 12-13 ans : Le Grand Meaulnes d'Alain Fournier. L'amour de la vie d'un jeune garçon, Aigustin Meaulnes, raconté par François Seurel son meilleur ami qui l'admirait. Augustin Meaulnes, était, après le Vicomte de Valmont, son modèle.Heureux, il emprunta le livre, qu'il prit dans la main gauche, son café étant dans sa main droite. Il salua chaleureusement quelques élèves et en se retournant rapidement, se cogna malencontreusement dans une jeune personne, se renversant complètement le café dessus. Il ne sortit qu'un humble , discret et éloquent :

- Merde.

Plein de café, Le Grand Meaulnes à la main, il leva les yeux et se trouva nez à nez avec Loane Bowër.

Mon cher Guillaume, c'est pas "Merde" que tu aurais dû dire, mais "Je suis carrément débile et je suis dans la merde" !

Il arbora un sourire, et rit de bon coeur.

- Bonjour ! Je suis désolé de vous avoir ... heurtée malencontreusement ... Au moins, j'aime le café, donc si je garde l'odeur, ça ira ! ... Mais je venais de me changer, bon ...

Il regarda la jeune femme, et elle avait deux livres en main : Le Horla de Maupassant et Jane Eyre. Il avait lu les deux et les avait beaucoup aimé.
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Loane Bowër
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MessageSujet: Re: Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !   Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit ! Icon_minitimeJeu 22 Avr - 0:02

Loane sortit de sa rêverie assez brutalement à vrai dire puisque que quelqu’un venait de lui rentrer dedans. L’instinct l’aurait faite crier si en se redressant son regard ne croisa pas celui du nouveau professeur : Guillaume Seum. Le « merde » qu’il avait été tout juste capable de sortir lui arracha un sourire. En fait à l’intérieur elle exultait de joie tellement ce simple mot ne correspondait pas du tout à la personnalité plutôt narcissique du jeune homme. Elle baissa les yeux vers sa chemise en même temps qu’il prononçait quelques mots d’excuses. A vrai dire elle ne les avait pas entendus trop concentrée sur la chemise. Sans intentions derrière la tête, c’est juste qu’elle revenait petit à petit à la réalité et il lui fallait un peu de temps pour que toutes les informations montent à son cerveau.

Oh ! Excusez-moi !

Il fallait toujours qu’elle s’excuse, c’était une habitude chez elle, quand on la bousculait, elle s’excusait comme si elle avait été trop imposante ou placée au mauvais endroit et que du coup on n’avait pas pu l’éviter. Sans pouvoir contrôler son flux de parole, son cerveau se reconnectant totalement avec le monde réel elle ajouta sans réfléchir :

Oh moins vous ne m’en avez pas renversé dessus !

C’était égoïste c’est vrai, mais contrairement à Guillaume l’odeur du café ne l’enchantait pas du tout, et elle détestait avoir une sensation de « mouillé » sur elle. La pluie qui ne s’était pas intensifié commença à nettoyer le plus gros de la tache sur la chemise du jeune homme. Mais ce ne serait pas suffisant forcément. Elle hésita à lui faire prendre une bonne douche sur l’instant mais se ravisa pensant qu’elle n’avait elle-même pas de parapluie. En tout cas il lui faisait un peu peine, le Dom Juan avec une grosse tâche de café en plein sur sa chemise, blanche qui plus est, avec la pluie fine qui étalait encore plus la tâche. Elle pensa très fort en le regardant qu’il y a des jours comme ça où il faudrait mieux rester coucher. Son regard avait d’ailleurs dû clairement refléter sa pensée. Elle reprit la parole avec franchise :

Mon cher Guillaume, vous permettez que je vous appelle Guillaume ? Question rhétorique, sans importance, après tout ils étaient associés maintenant, elle n’allait pas l’appeler « Monsieur » éternellement ! Vous me faîtes de la peine.

Elle l’avait dit d’un ton moqueur, pour une fois qu’elle pouvait rire de Guillaume Seum !
En même temps qu’elle prononçait ses mots elle fit apparaître un soleil éclatant.

Elle regarda ce qu’il avait dans la main, cherchant un sujet de conversation pour combler ce moment de gêne. Elle n’aurait pas aimé être à sa place. Elle remarque Le Grand Meaulnes d’Alain Fournier. Elle se souvint de sa tentative pour lire ce livre qui ne l’enchantait pas particulièrement. Elle avait l’impression de passer pour une inculte lorsqu’elle était au collège car elle n’avait jamais lu cette œuvre. Elle s’était résignée à le lire quelques années après mais c’était lamentablement endormi dessus. Ça voulait dire ce que ça voulait dire : bien que l’histoire l’intéressait, elle n’avait pas été assez prenante pour qu’elle l’intéresse jusqu’au bout. Mais à la limite pourquoi de ne pas retenter l’expérience ? Après tout elle n’avait que ça à faire en ce moment. En tout cas ce livre ne lui donnerait certainement pas un sujet de conversation convenable, elle décida de se raviser sur une pensée qui lui traversa l’esprit.

Au fait comment s’est passé votre premier cours ?

Elle avait trouvé un sujet, le principal était fait. Mais elle pensa :

Peut-être qu’il voudrait changer de chemise plutôt que de rester planter là avec ton stupide soleil.

Du coup elle ne savait pas si elle devait l’inviter à la suivre, de toute façon elle se dirigeait vers l’école, où si monsieur café était décidé à rester papoter tranquillement ici.
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Guillaume Seum
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MessageSujet: Re: Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !   Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit ! Icon_minitimeJeu 22 Avr - 22:25

Aux réflexions de Loane, qui traduisaient une jouissance interieure, Guillaume ne put retenir un sourire en coin en hochant légèrement la tête de droite à gauche. La jeune femme paraissait rire du fait que le très chic Guillaume Seum se retrouve avec une tache énorme, marron clair, sur sa belle chemise précedemment propre et blanche. Il savait pertinament que si Loane avait dû choisir ses collègues à leur personnalité, il n'aurait pas été de ceux-là. Mais à vrai dire, le fait qu'elle l'ait embauché prèsque contre son gré lui plaisait bien. C'était à lui de lui prouver que même un Dom Juan de Première Classe comme lui avait de bons côtés et savait se tenir. C'était la tout le tact d'un excellent séducteur. Il la vit loucher sur Le Grand Meaulnes. Beaucoup de gens n'aimaient pas ce livre, car l'action était lente à venir et de plus il n'y en avait à vrai dire prèsque pas. Mais la beauté des mots employés par Fournier, les descriptions, la légèreté et la fraicheur des personnages avaient réussi à le tenir captivé jusqu'à la fin, qui lui avait prèsque fait regretter amèrement la personnalité d'Augustin Meaulnes. Etonnant, mais cela plaisait beaucoup à Guillaume. Certains séducteurs débutants se seraient contentés de livres psychologiques intitulés "Comment trouver le Grand Amour", "Comment aider les femmes à se faire respecter" ou d'autres imbécilités du genre pour signifier aux femmes qui liraient ces titres qu'ils s'intéressaient à leur cas dans le bon sens. Contraire de leurs intentions. Mais le jeune professeur ne se servait pas souvent de ses lectures pour prouver implicitement aux femmes qu'il était "parfait". Tout était dans l'attitude qu'il adoptait avec elles. Un vrai travail de caméléon. Ce n'était même pas un simple concept, mais une façon de vivre.

- Je vous fait de la peine? Vous m'en voyez ravi, cela m'aurait déçu de provoquer chez vous un sentiment de honte! il sourit agréablement Mais je oense qu'une tache de café peut donner un certain ... style ... Heureusement, je suis trempé, à nouveau, ma tache est donc prèsque fondue dans l'eau de pluie ...

Ne connaissant pas spécialement les goûts de Loane, Guillaume avait une conversation très basique. C'était la première étape dans sa stratégie communicative avec le sexe féminin. Il voyait la réaction face à ses propos totalement dénués d'intérêt, les analysait et agissait en fonction du résultat. Ici, il n'était pas particulièrement d'humeur séductrice, étant donné que sa journée avait mal commencé.

- Je vois que vous avez en main Le Horla de Maupassant ainsi que Jane Eyre de Charlotte Brontë ? J'aime beaucoup Maupassant. A vrai dire les auteurs, quand ils sont français et ont vécu entre le XVIIè et le XIXè siècle, me déplaisent rarement. J'ai particulièrement apprécié Une Vie de Maupassant. J'imagine que vous l'avez lu, c'est un classique de la littérature française ... Pour ce qui est de Jane Eyre, je l'ai trouvé bien écrit, j'ai trouvé son histoire d'amour touchante mais légèrement ... niaise, sans vouloir vous offenser ...

En commentant ainsi les oeuvres empruntées par la jeune femme, Guillaume se dit qu'il allait surement l'irriter plus qu'autre chose et se décida, après que quelques gouttes d'eau furent tombées de ses cheveux dorés à prendre gentiment congé, pour aller lire tranquillement dans son bureau, les pieds dessus, évidemment. Un des privilèges d'avoir un bureau, et accessoirement, d'être prof. Ah et il avait ces feuilles d'élèves à lire ... alors non, pas de pieds sur le bureau.

- Oh oui, mon premier cours s'est extrêmement bien passé. Je ne pensais pas qu'à cet âge, ils pouvaient accorder autant d'attention à une matière qui, pour certains, n'est qu'accessoire. Ils sont motivés et, je dois l'admettre, extrêmement doués. Pour certains, je pense qu'en deux ou trois mois ils maîtriseront prèsque parfaitement leur pouvoir. Ils sont vraiment adorables humainement en plus de cela !

Soudain, le soleil repointa le bout de son nez. Ahh, il allait pouvoir sécher !! Smile

- Et vous, Loane, la métamorphose s'est bien passée?
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Loane Bowër
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MessageSujet: Re: Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !   Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit ! Icon_minitimeJeu 22 Avr - 23:59

La conversation s’engageait tranquillement mais le jeune professeur semblait comme désireux de partir. Elle interprétait la question sur son propre cours comme une marque de politesse et non pas comme de la curiosité. Elle fit une rapide évaluation de la situation : Guillaume avait une grosse tâche sur sa chemise et il était vraisemblablement venu chercher un livre à la bibliothèque … pour le lire sans doute ! Il y avait maintenant deux solutions : ou il désirait lire tranquillement au soleil dehors bien que tout soit trempé à cause de la pluie qu’elle venait tout juste d’arrêter ; ou bien il préférait aller lire dans son bureau et avoir l’occasion de se changer. Elle aimait interpréter les besoins des gens, se mettre à leur place, penser pour eux l’espace d’un instant. Ce genre de sixième sens l’aidait souvent à se sortir d’une situation. C’est donc tout naturellement qu’elle lui lança :

Et si nous continuions cette conversation en marchant ? Je me rendais dans mon bureau, et je suppose que vous préféreriez avoir des vêtements secs.

Elle ne l’attendit pas et se dirigea directement vers l’école. Il la suivrait si il en avait envie après tout. Voyant le professeur sur ses talons elle enchaîna.

Vous osez critiquer Jane Eyre ! Il trouvait l’histoire niaise ! Comme quoi chacun ses goûts. Mais il était sur son terrain et cette discussion l’enchantait. Elle reprit d’une voix de plus en plus gaie :

En fait j’ai été passionné par cette œuvre car j’ai lu l’histoire qui la précède. Elle n’existe qu’en version originale, c’est The Wide Sargasso Sea. Je n’ai pas été enthousiasmé par sa lecture mais je dois dire que les conditions dans lesquelles Monsieur Rochester ramène son épouse Antoinette en Angleterre m’ont vraiment touchée. Il l’a tout simplement enfermé dans un étage de sa propriété alors qu’il était bien heureux de l’épouser pour sa fortune. Bon, certes elle a des antécédents qui la rendent un peu détraquée mais tout de même, ce n’est pas correct de traiter les gens comme ça. Surtout qu’il la surnomme Bertha au lieu d’Antoinette comme si c’était une servante. Ça ne paraît rien, mais le simple fait de changer son nom lui enlève sa propre identité ! Je trouve ça assez effrayant même. C’est pour ça que Jane Eyre m’a passionné ! Quand Jane visite la maison la première fois et qu’elle entend un rire de psychopathe, elle ne sait pas de qui il s’agit et on lui ment bien évidemment sur l’origine de ce rire. Mais le lecteur le sait ! Tout comme la nuit lorsqu’elle entend des pas. Mon passage préféré est lorsque Bertha entre dans la chambre de Jane la veille de son mariage avec Rochester et qu’elle essaye son voile de mariée qu’elle a tout déchiré. Quand elle se rend compte qu’elle est observée, elle se dirige vers Jane qui est complètement dans la pénombre, porte la bougie qu’elle avait à la main jusqu’à son visage et ne fait rien d’autre que d’éteindre la bougie à hauteur de ses yeux. La seule chose qu’a pu voir Jane était des yeux injectés de sang ! J’étais dans un réel état de tension lorsque j’ai lu ce passage, je m’imaginais à sa place, en face d’une malade mentale totalement folle.

Elle avait parlé avec véhémence, enthousiasme, la banane aux lèvres. Depuis la première fois qu’elle se trouvait avec le tout nouveau professeur elle s’était « lâchée » et ça lui faisait un bien fou. Comme à chaque fois qu’elle parlait lecture, un des seuls sujets qui l’intéressait à 1000 % elle se sentait revivre. Elle aurait pu en parler jusqu’à demain mais elle eu peur de l’ennuyer avec ses délires et se ravisa.

Et sinon, oui j’ai lu Une vie de Maupassant mais comme Le Grand Meaulnes, je ne l’ai pas vraiment apprécié. Elle ne pouvait pas l’expliquer, mais c’était comme ça, certains livres la possédaient toute entière, d’autres au contraire la dépassaient totalement.
Comme un silence s’était installé, elle le combla en répondant directement à sa question.

Oui mon cours s’est très bien passé ! Les élèves sont vraiment calmes, volontaires et désireux d’apprendre. Certains ont réussi à faire des choses pas mal pour un premier cours de métamorphose ! En tout cas, vous avez l’air d’avoir le contact facile avec vos élèves ! Ça ne m’étonne pas de vous en vérité, c’est même une chance.

Ils étaient arrivés devant la salle des professeurs. Elle n’avait pas vu le chemin défiler tellement elle devait être prise dans son récit. Elle s’en voulait un peu d’avoir monopolisé la parole, elle était plus douée pour écouter les autres en général. Elle aurait bien continué sa conversation avec lui mais elle ne connaissait pas ses intentions. Elle aurait bien aimé lire dans ses pensées l’espace d’un instant ! Elle laissa la situation en suspens ne voulant pas le renvoyer ni le forcer à rester papoter avec elle peut-être contre son gré…
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Guillaume Seum
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MessageSujet: Re: Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !   Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit ! Icon_minitimeDim 25 Avr - 21:39

Elle était impressionnante. Elle l'avait vraiment étonné. La façon dont Loane parlait avec passion des ouvrages qu'elle avait en main faisait plaisir à voir. S'il n'avait pas par le passé entrepris de les lire, il les lui aurait surement subtilisés pour aller les dévorer le plus rapidement possible en s'enfermant à double tour dans son bureau pour ne pas être dérangé.
Lorsque Guillaume se rendit compte que Loane le guidait gentiment vers leurs bureaux respectifs, il prit conscience d'à quel point l'appel de la lecture devait être puissant pour elle. D'un autre côté, elle n'avait pas complètement tort, il était trempé, et de plus, taché. Il s'en fichait pas mal, surement autant que de sa première chaussette. S'il y avait bien une chose à laquelle Guillaume Seum n'accordait aucune importance, c'était le regard des autres. Enfin, cela lui arrivait, mais très très rarement. Et ici, on aurait pu le montrer du doigt de façon hilare, il n'y aurait pas accordé la moindre once d'attention. Il continua son petit bonhomme de chemin en compagnie de Loane, compagnie très agréable quand celle-ci parlait de cette manière si passionnée, et non pas avec cet air superieur qu'elle aimait arborer en sa présence, histoire de lui rappeller qu'elle avait tous les droits sur sa position, qu'il n'était qu'un insecte par rapport à elle. Ce dédain feint s'était envolé, laissant place à une jeune femme des plus intéressantes. Guillaume n'était à ce moment là pas spécialement d'humeur à la course aux jupons, car d'humeur assez maussade à cause du temps et de son café qu'il n'avait pu avaler pour cause d'absorption par la chemise.
La façon dont elle avait écarté le sujet des livres dont il avait parlé était pour le coup assez ... déplacé à son goût. Il acceptait parfaitement le fait que d'autres n'aiment pas ses lectures. C'était même en général souvent le cas. Mais ce qu'il voulait c'étaient des raisons. Or, elle n'en avait citée aucune. Décevant. Le fait qu'elle n'ai pas réellement aimé Une Vie ou encore Le Grand Meaulnes lui fit repenser à une lecture qui lui avait monopolisé l'esprit quand il était adolescent. Il présentait des capacités visibles pour la langue de Molière et une de ses professeurs de Français, avec qui il entretenait de bon rapports élève-professeur lui avait conseillé de se mettre à la littérature classique française. Elle lui avait entre-autres conseillé de nombreux livres, mais celui qui retenait encore le plus ses souvenirs était Thérèse Raquin d'Emile Zola. C'était d'ailleurs après cette lecture enflammée qu'il était devenu francophile. Pour ce qui était de la littérature bien entendu. Pour le coup, ce livre était très angoissant. Malsain. Et surtout très réel. Et Zola arrivait à faire imaginer avec brio à son lecteur, dans les moindres détails, les comportements, les lieux ou encore l'époque avec des descriptions des plus détaillées. Ces descriptions qui pour lui étaient une mine d'or, étaent d'un ennui mortel pour d'autres, qui en ouvrant le livre le refermaient aussitôt d'un coup sec. Ces souvenirs firent sourire gentiment Guillaume.
C'est à sa grande surprise que notre jeune professeur se rendit compte qu'ils étaient arrivés prèsque à l'entrée de la salle des profs et qu'il n'avait pour ainsi dire prèsque pas adressé un mot à sa collègue. D'où ce regard inquiet lors de son semblant de critique de ses lectures. Pour la rassurer, l'angoisse se lisant dans son regard, il lui adressa un sourire des plus charmants. (Evidemment).

- Ahh je ne sais pas, c'est peut-être la fusion de notre passion pour la matière que j'enseigne, ou alors la prise de conscience ue c'est une matière importante ... ! expliqua-t-il, un sourire ironique sur les lèvres, histoire de lui prouver qu'il n'y croyait pas spécialement Je pense surtout qu'on a beaucoup de chance pour cette génération. Ils ont de bonnes personnalités et surtout un bon fond. Enfin, pour la plupart ... il y a des cas spéciaux partout ! ...

Guillaume ne voulant pas retarder Loane dans ses ambitions de lectures, se décida alors à se diriger vers son bureau. La chemise mouillée lui collait au torse, c'était légèrement froid et un peu désagréable.

- Bon, eh bien je pense que je vais devoir vous fausser compagnie Loane. Cette conversation fut vraiment très agréable * sourire éclatant* puis regard sur sa chemise, assez mal en point au niveau de la couleur Je pense qu'avec cette chemise je pourrais déposer un brevet sur le fait que le café s'étale à une vitesse phénoménale ... C'est pas que le marron ne me plait pas, mais sur une chemise blanche propre, c'est un peu frustrant! *regard franc* Passez une bonne après-midi

Ne pas être trop envahissant. ça, Guillaume le savait pertinament. Il tourna élégament les talons, ouvrit rapidement son livre et se plongea dedans, tout en déboutonnant sa chemise sur le chemin de son bureau, dont il ouvrit la porte pour la refermer derrière lui avec une classe méconnaissable pour un homme qui avait une tache tout de même.

Il faudrait quand même que je l'invite à prendre un café un jour. Bon, et cette fois, j'éviterai de me le renverser dessus, cela me retire petit à petit toute crédibilité ! ^^ ...

HJ: Bon, désolée, je suis moins contente de moi que pour l'autre message (connerie de Mac Book --' ) mais j'espère que tu ne seras pas déçue !!
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Loane Bowër
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MessageSujet: Re: Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !   Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit ! Icon_minitimeDim 25 Avr - 22:08

[HS: juste déçue que tu arrêtes le rp :p mais c'est pas grave on en fera d'autres^^]
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Guillaume Seum
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MessageSujet: Re: Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !   Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit ! Icon_minitimeDim 25 Avr - 22:15

HJ: Oh mais ne t'inquiète pas. Un café, cela s'organise vite chez Guillaume Seum Wink.
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MessageSujet: Re: Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !   Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit ! Icon_minitimeDim 25 Avr - 22:21

HJ: j'attends de voir ça alors ^^
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MessageSujet: Re: Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit !   Jour de pluie ... on s'ennuit ? Mais non on lit ! Icon_minitime

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